Vendredi 27 Novembre 2009, projection documentaire : D’un Travail à l’autre

Une journée d’étude proposée par [Ciné Travail] Dans le cadre du festival SCIENCE & CINEMA « A nous de voir »

logo-cine-travail « Yu » de Manon Ott
Yu, une jeune fille d’origine birmane, a fui son pays en espérant se construire une vie meilleure à l’étranger. Dans une lettre, elle annonce à ses parents qu’elle compte demander l’asile en
France. Attentes, incertitudes et rêves se mêlent alors entre hier et « bientôt »…

« Un autre jour sur la plage » de Jeremy Gravayat
Nous avons rencontré Rashid durant l’été 2002. Comme tant d’autres il attend, assis sur le sable, les yeux rivés vers l’horizon où brillent les lumières de la côte anglaise. Comme chaque soir, il espère passer de l’autre côté. Mais, sur la plage de Sangatte, seuls les jours passent et ces hommes continuent d’attendre, à la frontière d’une nouvelle vie.

« N’entre pas sans violence dans la nuit » de Sylvain George
La rage au cœur. De plein fouet. Gueules ouvertes. Rafles. Octobre 2005. Un quartier de Paris se révolte, spontanément. Et l’écho du désespoir et de la colère n’a d’égal que l’injustice qui frappe les habitants jour après jour. Gestus historique qui renvoie aux luttes populaires les plus belles, les plus ténues, les plus fragiles : esclaves de Spartacus, insurgés de la Commune, Noirs et Latinos américains…

« La demande d’asile » de : Caroline Buffard
Dans le parcours d’Anna, jeune Soudanaise de 17 ans qui demande l’asile à l’État français, la première confrontation aux institutions est le début d’une autre épreuve. Il lui faut « rebondir », même si pour elle, après un départ précipité, violent et des conditions de voyage inhumaines, un but semblait atteint. Le saisissant dialogue qui s’instaure entre la jeune femme et ceux qui, pour elle, représentent l’État français (une association d’aide aux demandeurs d’asile), pose sans compromis la question des moyens d’accueil mis en œuvre pour les demandeurs d’asile au « pays des Droits de l’homme» .

« En quête d’asile » de : Anne Georget
La Convention de Genève de 1961 définit un réfugié comme une personne persécutée par les autorités de son pays « du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques» . La France, signataire de ce texte, s’engage à offrir l’asile à quiconque répond à cette définition. L’Office Français pour la Protection des Réfugiés et des Apatrides est chargé de déterminer si les demandeurs fuient réellement les persécutions prévues par la Convention. Pour la première fois les portes de cette institution nous ont été grandes ouvertes et par là même la possibilité d’explorer l’application concrète d’une valeur fondatrice de la République.

Au théâtre de la Renaissance à Oullins
www.cine-travail.org

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