Les Inattendus – Relais d’informations : Mai 2008 !

   
 

Relais d’informations : MAI 2008

 

 

1/ Séance spéciale de « J’aimerais partager le printemps avec quelqu’un«  un film de Joseph Morder (France, 1h25, 2007) en présence du réalisateur, au CNP Terreaux, Vendredi 16 mai à 20h30

2/ Procès de l’affichage libre à Lyon

 

 
« J’aimerais partager le printemps
avec quelqu’un »
 

Vendredi 16 mai à 20h30
Au CNP Terreaux

Projection spéciale de …

« J’aimerais partager le printemps avec
quelqu’un »

Un film de Joseph Morder (France, 1h25, 2007)
Avec Joseph Morder, Alain Cavalier, Stanislav Dorochenkov

en présence du réalisateur

 

« A la demande du Festival Pocket Films, j’entreprends le tournage d’un journal filmé avec téléphone portable caméra. La période du
tournage entre février et mai 2007 voit se dérouler plusieurs événements : des dates anniversaires importantes, le récent emménagement dans un nouvel appartement, des voyages, la vente de
l’appartement familial, la campagne des élections présidentielles, la rencontre avec Sacha. Et pourtant la grande question que pose ce projet est la découverte de ce qui peut devenir un
nouveau language cinématographique.
 » Joseph Morder

Le festival LES INATTENDUS a déja montré les films de Joseph Morder, notamment en 2004 « Assoud le buffle ».

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Article paru dans LIBERATION mercredi 7 mai 2008 : « L’amour au portable / T’es où ?
Joseph Morder tente le film téléphoné. »

« J’aimerais partager le printemps avec quelqu’un a été tourné par Joseph Morder avec un
téléphone portable, à la demande du festival Pocket Films. Cela dit, on n’est guère plus avancé. Un peu poule devant ce couteau, sorte d’objet filmant non identifié. Serait-ce un almanach
? On le croit, puisque sa continuité est indexée sur des dates (de févier à mai 2007) et sur la météo, aussi bien climatique que politique : annonce de soleil aux prémices du printemps,
avis de grand froid dans le ciel de l’élection présidentielle le soir du 6 mai 2007.

Epanchement. Mais Morder parle sans cesse d’une voix off qui se retrouve personnage très
principal. C’est donc un ciné-journal, nouveau volume d’une encyclopédie de sa vie entreprise il y a trente-sept ans, quand, le jour de ses 18 ans, Morder a eu sa première caméra. Depuis,
il a réalisé près de 800 films sur tous formats (Super 8, 16 mm, Super 16, vidéo) et de toutes longueurs, de l’ultra bref (ciné-haïku) au «normalement» long, comme celui-ci, qui fait
quatre-vingt-cinq minutes.

La nouveauté, c’est qu’ici le journal se double d’un banc d’essai. Le film s’ouvre sur
l’apprentissage en direct de la caméra-téléphone, surprise qui se décline en un festival enfantin de «bonjour» et de «pause». Les premiers jours, qui ne durent que quelques minutes, sont
énigmatiques (« qu’est-ce que je cherche ? ») et un peu ennuyeux des deux côtés de la caméra. N’était une confidence presque inaudible : « Cette caméra me sert à m’épancher. » C’est bien
trouvé. L’épanchement étant à la fois une maladie (épanchement de la fameuse synovie) et une effusion. Autant dire une parfaite définition de l’amour.

J’aimerais… est un fragment de discours amoureux, mais lui-même diffracté : élégie
parfois, mais surtout pavane pour un jeune homme, un certain Sacha, rencontré début mars à Paris sur le Pont-Neuf. « Est-ce que j’aime mieux l’amour ou le cinéma ? », se demande Morder le
10 avril. La vérité, c’est qu’il fait l’amour au cinéma. Sous le choc de cette découverte, Morder recule, se met distance comme on se tiendrait à carreau, pour lâcher dans un souffle :
« Qu’est-ce qu’il est beau. »

Le 10 avril, jour d’un premier rendez-vous dans un café, c’est un véritable Sacha show :
les mains du jeune homme, ses yeux, ses cheveux, l’érotisation d’une fumée de cigarette s’échappant de ses lèvres mi-closes, comme dans Un chant d’amour de Jean Genet. Mais comme
tous les grands amoureux, Morder ne se contente pas d’une seule obsession, fût-elle magnificent, comme dans un film de Douglas Sirk. Son amour est en expansion et certainement pas
aveugle.

Fantaisie. Le voilà qui voit comme il respire. Les fleurs sur la terrasse de sa maison, les
déchirures surréalistes sur les affiches électorales, la manif du 1er mai, la nature dans l’Eure, au moulin d’Andé où il est en résidence pour travailler. A égalité d’image, donc de
chance. Comme ce paysage, filmé du train qui conduit Morder de Paris à Londres. Par la fenêtre, c’est la danse des pixels, qui composent avec les verts un hommage à Seurat. C’est du
réalisme abstrait. Bien des fois, la très mini-caméra se comporte comme un quasi sujet, modifiant automatiquement la lumière, faisant le point comme il lui chante. De même, le 19 mars,
jour de la saint Joseph et du printemps, quand c’est l’embrasure de la fenêtre qui fait le cadre et certainement pas le cadreur.

Morder a cette liberté et cette belle fantaisie de laisser-aller. Le geste est moderne et
d’évidence quand, dans son appartement, une équipe de cinéma classique s’installe pour un tournage. Les projecteurs, les câbles, la taille de la caméra, tout paraît soudain compliqué,
lent, disproportionnée, presque archaïque. Morder passe, ne fait que passer, comme de coutume, en diagonale, gentil fantôme de lui-même. »

 

 
Procès de l’affichage libre à Lyon
 

 

L’association organisatrice de concerts Barbe à
Pop
est convoquée devant le tribunal de police de Lyon jeudi 22 mai à 8h30 du matin. Soutenue par le
collectif AFFICHAGE LIBRE qui comprend de nombreux organisateurs de concerts lyonnais, et l’avocat ALAIN COUDERC, elle y revendiquera le droit de coller des affiches à
Lyon pour promouvoir une culture alternative. Elle contestera l’amende reçue à cause de quelques affiches collées annonçant des concerts en mars 2007 au SONIC.

> détails :

http://www.myspace.com/barbe_a_pop
http://affichagelibre.lyon.free.fr/

 
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