Les Inattendus – En avril, Les Ateliers FILM FLAMME sont à Lyon

   
 

Relais d’informations : Ateliers Film FLAMME

   

En avril, les ateliers marseillais FILM
FLAMME
investissent les salles de projection de LYON :

Du 2 AU 22 AVRIL, programmation
dans les salles CNP de LA MAISON DE MARIATA, long métrage documentaire produit et distribué en toute indépendance par Film Flamme.

Vendredi 4 AVRIL à 20h, les « RdV
cinéphiles » donnent carte blanche à Film flamme: programme de cinq courts métrages du «S.A.C.R.E.» («Studio Autonome du Cinéma de RecherchE»), en présence de la plupart des
réalisateurs. Adresse : 4 quai de la Pêcherie Lyon 1er. Ouverture de la salle à 19h45, début de la projection à 20h précises. Entrée libre.

Jeudi 10 AVRIL à 20h30, au CNP
TERREAUX, soirée spéciale autour du film LA MAISON DE MARIATA en présence de Gaëlle Vu, Daniel Pelligra et François Laplantine.

Lundi 14 AVRIL au café De
l’autre côté du pont
, projection 16mm de LA SUBTILE MEMOIRE DES HUMAINS DU RIVAGE («Le Panier Ciné-journal»), film collectif et anonyme des ateliers Film Flamme, puis débat
en présence de l’équipe des ateliers et des habitants-réalisateurs du quartier du Panier. Adresse : 25 cours Gambetta Lyon 3ème. (café : 04.78.95.14.93) Entrée libre.

Jeudi 17 AVRIL à 20h30, au CNP
TERREAUX, soirée spéciale autour du film LA MAISON DE MARIATA en présence de Gaëlle Vu et Bernard Ganne.

Pour plus d’informations sur l’association Film Flamme, sur le film LA MAISON DE
MARIATA et sur les différentes soirées évoquées ci-dessus, voir ci-dessous.

 

 
« La Maison de Mariata »
 

Film flamme présente…

Aux CNP de Lyon
Du 2 au 22 Avril 2008

La projection du film « La Maison de Mariata« 
de Mariata Abdallah et Gaëlle Vu

« La maison de Mariata conte l’histoire d’un mariage aux Comores, pays où la polygamie
est non seulement légale, mais coutumière. Apprenant le prochain mariage de son époux avec une autre femme que sa soeur lui a choisie, Mariata, femme de ménage dans un hôtel à Marseille,
décide de l’accompagner au pays pour être présente à ses côtés pendant toute la durée des cérémonies, qu’elle que soit sa douleur. Les images qu’elle en rapporte, sur support vidéo
amateur, ont été tournées en partie par leur fils; ce sont en quelque sorte des images privées, familiales, sans la moindre ambition professionnelle : leur force est celle d’un document
brut témoignant de manière inédite d’une culture africaine populaire, musulmane et polygame. Ces images, Mariata les donne à son amie Gaëlle Vu, cinéaste franco-vietnamienne, habitant
comme elle le quartier du Panier à Marseille. Toutes deux décident d’en faire un film qui s’élabore sous nos yeux dans une étroite complicité, patiemment, chemin faisant.

A l’arrivée quel est ce film, à ma connaissance sans équivalent ? Sur l’écran : des
images VHS gonflées en 35 mm, traces de la souffrance d’une femme répondant au déshonneur par la dignité, filmées notamment par son propre fils dont le choix intuitif des cadrages vise en
permanence à la soutenir dans l’épreuve. Au son: le chuchotement complice de deux femmes au travail, Gaëlle et Mariata, commentant ces plans au fur et à mesure qu’elles les découvrent
ensemble, oeuvrant toutes deux à construire le même film depuis leurs expériences respectives poétiquement, amoureusement, mises en commun. La maison de mariata vibre de cette rencontre
inouïe, jamais entendue, entre deux femmes et deux mondes, entre deux présences proches, solidaires jusque dans leur altérité radicale et qui finissent par se rejoindre dans un même
processus de travail : dialogue susurré face aux images, c’est-à-dire depuis notre place de futur spectateur, que les deux femmes supposent être à leurs côtés, avec elles, dans une même
maison commune, celle du cinéma. »
Patrick Leboutte

« Mon Mari, même s’il a marié deux filles ou trois filles, je reste avec lui jusqu’à la
fin du monde, parce que je l’aime et qu’il m’aime. Avec mes habits, je me fais belle pour respecter la coutume, et pour que les autres me respectent parce que je respecte tout le
monde »
Mariata Abdallah

« La maison de Mariata est placé sous le signe de l’idéogramme chinois « an » qu’on peut traduire par
paix, calme, repos… Idéogramme formé de deux éléments primaires: le toit, au-dessus de la femme. La femme est Mariata. Le toit est défini par l’espace où est Mariata: la maison qu’elle
construit aux Comores, celle où elle vit en France, celui, imaginaire, où elle et moi, nous parlons en buvant le thé. Espace ouvert au spectateur: il lui est proposé d’y entrer et d’y
rester, le temps du film. »
Gaëlle Vu

Renseignements
CNP: 04 78 42 04 62/ 04 78 38 23 54
Association Film flamme: 04 91 91 58 23
www.polygone-etoile.com

Projections
spéciales
en présence des réalisatrices :

  • Jeudi 10 Avril 2008 à 20h30 : Film et discussion en présence de Daniel
    Pelligra (Anthrologue et réalisateur) et François Laplantine (Anthropologue et spécialiste des Métissages) et Gaëlle Vu.
  • Jeudi 17 Avril 2008 à 20h30 : Film et discussion en présence de
    Bernard Ganne (cinéaste sociologue, directeur de recherche au CNRS) et Gaëlle Vu.

 

 
Et aussi, deux autres soirées spéciales,
  A l’occasion de la sortie du film « La maison de Mariata » aux CNP, deux autres soirées
spéciales des ateliers film FLAMME à Lyon :

 

VENDREDI 4 AVRIL
2008

Projection d’un programme de courts-métrages du S.A.C.R.E (Studio Autonome du Cinéma de RecherchE)

Au 4 quai de la Pêcherie Lyon 1er. Entrée libre
Ouverture de la salle à 19h45, début de la projection à 20h précises.

En présence des auteurs des films.

Face aux questionnements sur notre création, souvent en contradiction avec les modes de
production classique, nous voulons revendiquer la spontanéité comme une alternative à la production industrielle, et faire de Film flamme un pilier de la création de recherche, en ne nous
battant plus film par film, mais en défendant un projet global d’aide à la création, qui favoriserait l’autonomie des auteurs.

Programme :

LA CHAMBRE, Kiyé Simon Luang, 2006, 20 min
Vientiane, Laos, janvier 2004. Mon frère Hé et moi sommes les invités d’un dîner chez ma soeur Pok qui partage sa maison avec trois autres filles.

« TU », UN FILM POLONAIS, Jean-François Neplaz, 1991,
13 min
Une marche hallucinée. Une expérience spontanée d’appréhension d’un réel impossible à « saisir ». Une sorte de cri, d’imploration, d’interrogation aussi, sous forme de doigt pointé
vers l’autre… Et vers soi-même.

CE QUE J’AI VU ET DIT CE JOUR-LÀ, Nicolas Lebras, 2006,
20 min
Je suis femme. Je suis tout un mélange. Je descends chercher un homme, ou quelqu’un. Plusieurs semaines que j’erre de gens en gens. Je vis dans un monde étranger.

FRANCE 2007, Gee-Jung Jun, 2007, 19 min
Il n’y a pas de victimes, pas de cause à défendre. Cela se passe en France, en 2007, dans un bidonville de Lyon, habité de Roumains, de Tziganes, oubliés de la société, sans
papiers, sans droits…

Et si le temps nous le permet : APNÉE, Raphaëlle
Paupert-Borne
, 2004, 15 min

 

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LUNDI 14 AVRIL 2008

Projection de
« LA SUBTILE MEMOIRE DES HUMAINS DU RIVAGE »
Oeuvre collective et anonyme des Ateliers Cinématographiques Film flamme / Le Panier Ciné journal.
Soirée organisée avec la collaboration des Inattendus.

 

Au café De l’autre côté du pont (25,
Cours Gambetta Lyon 3°)
Projection 16mm. Entrée libre
contact : 04.78.95.14.93

Débat en présence de l’équipe de Film flamme et des habitants réalisateurs du
Panier

Avec les outils du cinéma léger (caméras 16 mm Bell-Howell et A-Minima, enregistreur
Nagra), les auteurs de Film flamme amènent des habitants d’un quartier de Marseille à se projeter au travers d’un geste cinématographique très proche de l’instant vécu, qui consiste à
voir, entendre et faire le cinéma qu’on a dans les mains, plus que dans la tête… Peut-être un cinéma sans regard ! A l’oeuvre, en tout cas, la volonté de ne jamais associer le cinéma
avec le labeur. Loin des valeurs conventionnelles.

Le désir de film de Mariata Abdallah naît de cette première expérience à l’intérieur du
Panier Ciné journal. C’est à la suite du film de trois minutes compris dans la série que Mariata Abdallah interpelle Gaëlle Vu en lui amenant des cassettes VHS filmées dans son pays. Le
film « La maison de Mariata » est dans la continuité cet élan.

 

 

 Film flamme,

La voie marseillaise du cinématographe

 

Le collectif de cinéastes Film flamme est né à Marseille en 1997. La synergie entre un
collectif d’auteurs déterminé, une politique volontaire des collectivités territoriales et une forme de production dégagée des obligations télévisuelles, a généré une petite révolution
dans la production indépendante : Le SACRE (Studio Autonome du Cinéma de RecherchE), un pôle de création cinématographique indépendant.

Le SACRE se fonde sur un équipement entièrement conçu et géré par des cinéastes, pour
être au service de l’expérimentation de nouvelles écritures, de la production à la post-production. L’esprit général de cette conception est l’indépendance économique, la légèreté
d’utilisation, le mélange des techniques (argentiques, magnétiques, électroniques et numériques…).

Le SACRE se veut une proposition concrète d’exploration de nouveaux modes
d’organisation du cinéma de création, en s’inscrivant, culturellement, dans l’histoire du cinéma hors de la capitale et de l’industrie, et en s’appuyant largement sur les expériences
cinématographiques collectives.

Le SACRE appuie donc la démarche d’auteurs pour lesquels il mobilise les moyens de Film
flamme (techniciens, logistique administrative et juridique…) et du Polygone étoilé (matériel de tournage et postproduction…).

Cette première expérience de distribution (d’autres films nés hors capital(e) suivront
dès 2008) s’est appuyée sur des choix autonomes et volontaires d’exploitants touchés par l’engagement social et cinématographique des auteurs, et du collectif de production ; souverains
contre le flux d’une communication vouée au futile et à l’apologie des vainqueurs. Il ouvre vers un cinéma profondément différent et témoigne, un film après l’autre, d’une voie
marseillaise du cinéma.

Les Ateliers Film flamme

 

 
RENSEIGNEMENTS
 

 

Les
Inattendus

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