Quand on se trouve devant le premier film d’un réalisateur français, quelle est la première chose qui nous vient à l’esprit ? « Ben, c’est une |
Whaouh !! Deux placements de produits en 4 phrases, ça sent le film sans moyens ! Et on s’en frotte déjà les mains ! Mais sur ce coup là, on
ne va pas blâmer une énième fois les producteurs français pour leur frilosité habituelle, car difficile de concevoir qu’une personne normalement constituée mise un copeck sur un scénario si bidon. |
Avec Doug Headline, on se refuse jamais un petit placement de produit …
Car Broceliande , c’est avant tout l’histoire de son auteur-réalisateur, parigo pure souche, du nom de Doug Headline (ça se la pète comme nom), |
« Aidez-moi, on en veut à ma barbe !! »
Mouais. Autant dire tout de suite qu’au fil de leur « enquête », les jeunes héros traverseront une mer infinie de clichés sur les druides et leurs |
« Et ouais, je suis peut être moche et con mais en tout cas, moi je me fais toutes les actrices principales de ce film de merde !! »
Certes, tout n’est pas noir et le reste du casting sait quand même faire son boulot malgré l’absence flagrante de direction d’acteur … Tiens, d’ailleurs |
« Regardez, c’est avec cette technique ancestrale que les Celtes inventèrent les premiers Stabilo Boss ® »
Mais ce qui aurait alors dû être un final succinct s’allonge en une demi-heure et plombe malheureusement l’ébullition d’idées nanardes et ringardes qui |
Salaryman
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Réalisateur : Doug Headline |
« Ouais mon père il fait des films de boules, et alors ? »
« Mince, c’est où la page des livreurs de pizzas ? »
« Je vais tous vous butez avec ma paire de ciseaux !! »
Elsa Kikoïne dans sa fameuse imitation du mérou …
« Alors là Elsa, essaie d’avoir l’air concerné par ce que tu fais » (Doug
Headline)
« Maintenant, aie l’air effrayé … » (toujours Doug)
« Bon, et si t’essaie de t’énerver ça donne quoi … » (Doug, encore)
« Ah non, même avec notre effet de merde, t’as toujours l’air aussi conne ! » (Doug, enfin !!)
« Ouais mais regardez les mecs, moi j’ai vu Matrix. Ca change tout … non ? »