Fait rare (unique ?) dans l’histoire du cinéma, deux films de morts-vivants sont sortis à moins d’un mois d’écart. A l’affiche retrouvons-nous
Reste que cet été 2005 a également fait date car il signe le grand retour de George A. Romero, fondateur exclusif du film de zombie avec sa |
d’anthropophages sans cerveau tenant de plus en plus les vivants en état de siège, le réalisateur américain renverse ces valeurs en jouant plus la carte de la science-fiction que celle du
fantastique. En effet, Land of the Dead ouvre sur un monde où, de fait, les morts-vivants peuplent la planète (ce sont d’ailleurs les premières images du film) et dans lequel les
vivants survivent dans des villes fortifiées.
Mais certains ont la survie plus aisée que d’autre, résidant dans de splendides tours modernes et surprotégées des agressions du monde extérieur, |
La présentation de ce système constitue alors le premier tiers du film, ce qui est finalement assez long. Certes, tout est montré de façon très didactique : Reste que Romero a privilégié un rythme soutenu pour ce film. Et ainsi, sommes-nous emportés tant bien que mal dans ce film à la
Et puis finalement … l’intrigue est très classique : une sorte d’agent, s’étant mutiné, rançonne le maître de la ville sous la menace de nombreuses rockets
Nous sommes donc en présence d’un scénario privilégiant les gunfights et autres boucheries, et au moins, Romero fait dans ce qu’il sait |
En tout cas, ceux qui sont venus pour voir du zombie en ont pour leur argent ! Mais il est regrettable que le film n’étudie pas plus en profondeur
les très bonnes idées qu’il a pourtant exposé. En effet, la principale idée fraîche qui est clairement revendiquée sur les affiches et dans les bandes annonces, c’est que les zombies évoluent vers une certaine intelligence. Mais cette évolution est vraiment représentée en filigrane. Une partie du récit consiste effectivement à présenter l’évolution d’un mort-vivant « surdoué » qui parvient peu à peu à communiquer avec ces semblables, puis à se servir de différents outils dans le but de conquérir la ville. C’est une nouvelle ethnie qui s’éveille alors, mais quant à savoir comment elle s’organise et ce qu’elle vise, aucune réponse ne sera donnée. Dommage … |
Reste que les morts-vivants sont représentés avec beaucoup d’humanité et on est vraiment loin des sacs à viande pourrie de La Nuit des
Certes, tout ceci n’est pas très finaud (voire un peu gratuit) et il ne faut pas oublier que le film privilégie l’action. Reste que ce nouveau titre de |
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Avec Simon Baker, Asia Argento, Dennis Hopper…
Scénario : George A.
Romero
Directeur de la photographie : Miroslaw Baszak