Confinement, un Journal | Jour 18 : Retour Réflexif

Si trois milliards de personnes sont confinées à ce jour, ici à l’Amazing Bicoque, nous nous rendons compte, comme tout le monde, que nous commençons à manquer d’aventures à raconter. 

Lemmy me fait remarquer que je me suis même permis de ressortir la veille un vieil exercice d’atelier d’écriture qui datait de sept ans. Alors, au sujet du lapin nain, il faut que vous sachiez qu’il a été fraîchement promu dans la résidence secondaire du jardin ; depuis, l’animal joue le prolétaire s’embourgeoisant.

Si bien que, lui qui n’avait pas mis le nez dans ce journal depuis sa création, se prend aujourd’hui pour un intellectuel typé “droite molle”.  C’est Tofu qui y trouve son compte, le reste de la maison étant maintenant lapin-free, il peut se lécher les parties en toute quiétude où il veut et quand il veut.

N’empêche que ça règle pas mon problème d’inspiration, toute cette histoire. Comme la plupart des êtres humains, je me disais que si j’avais le temps, j’écrirais un roman ou mille histoires. Et dans ce train à grande vitesse qu’est le quotidien du XXIe siècle, il ne me manquait que l’espace nécessaire pour concrétiser toutes ces super idées, attendues par une humanité qui serait bluffée devant tant d’originalité.

Mais la réalité est toute autre. Si on additionne le manque de pratique qui se compte en années, les idées qui s’épuisent en deux jours, et sans parler du lapin… hé bien ça va être tendax de tenir comme cela pendant un mois. Du coup, je sors les grands moyens.

Vous ne pouvez pas vous en rendre compte, mais pour pouvoir écrire ce texte, j’ai usé de la botte secrète canovillienne®. 

Cette technique, terrible, est l’équivalent du coup de pied final dans le film Karaté Kid, la bombe nucléaire de la problématisation, celle qui sauve de l’impasse tout être pensant face à quelque interrogation que ce soit. C’est à la fois subtil et évident.

Toutefois, j’ai promis le secret à la personne qui me l’a enseignée. Si je dévoilais cette technique ici, nous ne savons pas ce que pourrait faire l’humanité d’un tel pouvoir. De plus,  il est sûr que j’aurais gagné à être boudé pendant un bout de temps.

Bref, à l’intérieur de son enclos, Lemmy se fiche encore de moi.

A demain.

A suivre – Jour 19 : Les vidéos du Dimanche #3 !


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