Communiqué Collectif Rupture 2013 !

Le K-barré dans le collectif Rupture 2013 !

 

COLLECTIF RUPTURE 2013
La culture de proximité proteste
MYSPACE.COM/RUPTURE2013

Rupture 2013, qu’est-ce que c’est ?

Rupture 2013 est un collectif lyonnais de lieux culturels : cafés-concerts, bars musicaux
ou lieux associatifs qui tous ressentent la nécessité de se fédérer face au danger actuel d’une politique répressive mise en place contre les problèmes de vie nocturne.

 

Qu’est-ce qu’un « petit » lieu culturel ?

Un petit lieu est un lieu public ou privée pouvant accueillir ~ 150 personnes tout au plus,
situé au centre ville et confronté aux problèmes de vie nocturne en communauté.
Un lieu culturel est un lieu accueillant des artistes (musicaux souvent) et organisant des évènements tout au long de l’année permettant à une ville de développer ses jeunes
talents et de faire vivre ses quartiers.

Ils sont les artisans d’une « VILLE QUI BOUGE ».

Qu’est-ce qu’une ville qui bouge ?

Une ville qui bouge est une ville pris à bras le corps par ses habitants, où les gens sortent,
parlent, rient, et vont à la rencontre de leurs artistes dans des lieux culturels libres et décomplexés, tout au long de l’année.

LES PROBLEMES DENONCES PAR RUPTURE 2013


– la répression systématique du Service Ecologie Urbaine de la Ville de Lyon asphyxie les lieux en centre ville par son approche médicale et administrative.
Ce service est sensé traiter tous les problèmes des nuisances urbaines (sanitaire, olfactive, visuelle, sonore) avec une approche inappropriée dans le domaine de la
culture :

Les lieux culturels ne peuvent pas subir le même traitement que les thermites dans
l’immobilier !

– ce même service impose aux lieux des investissements d’insonorisation et de limiteur
acoustique sous peine de fermeture administrative (plusieurs dizaines de milliers d’euros), sans proposer de solutions financières. Les lieux font faillites, achevés par les
procédures juridiques et autres procès d’intention.

Ces investissements considérables peuvent être imposés par simples plaintes d’un voisin
mécontent !

– les nuisances sonores émergeants de la rue sont sous la responsabilité des lieux culturels,
ce qui nous obligent à faire la police jusqu’à 20m à la ronde devant notre établissement :

Les lieux culturels sont ultra responsabilisés, sans la moindre
tolérance !

– la loi d’interdiction de fumer oblige le public à sortir dans la rue, causant inévitablement
des nuisances sonores. Une contrainte de plus pour un problème sans solution :
L’intolérance continue, la police sanctionne, l’écologie urbaine menace de fermeture :
Où mettre le public s’il ne peut rester ni dedans, ni dehors ? Démerdez-vous.

Les lieux culturels comme les artistes ont besoin de communiquer sur leur programmation pour
travailler, et finissent par crouler sous les amendes pour affichage sauvage :

Une ville qui bouge (Cf Berlin et Barcelone) a-t-elle des murs blancs et muets ?
La culture, oui ! mais en silence ?

Le collectif Rupture 2013 conteste la culture « Effet d’annonce » de la Ville de
Lyon.

Lyon ne sera pas Capitale de la Culture sans une tolérance accrue pour les lieux du centre
ville et une politique adaptés à leurs besoins et leurs difficultés.

REVENDICATIONS DU COLLECTIF RUPTURE
2013

– création d’un service compétent et approprié dans le traitement des nuisances
sonores, géré par le secteur culturel de la ville, et non par un service de santé publique créant un système à 2 vitesses (service culturel contre écologie
urbaine, Ville contre Préfecture).

– reconnaissance du travail de terrain et de la problématique « Petits
Lieux », et recensement de leurs besoins.

– Création d’un secteur « diffusion et production musicale locale » à
part entière et budgétisation correspondante pour le développement des musiciens émergents.

-création d’un secteur « Petits Lieux » au sein du service culturel
de la Ville de Lyon avec une enveloppe budgétaire dédiée à leur pérennisation.

– pleine intégration des « Petits Lieux » et du « Collectif des
Musiciens Lyonnais » dans la candidature « Capitale Européenne De la Culture ».

– mise en place d’interlocuteurs compétents connaissants les notions
d’acoustiques et de sonorisations de salles de spectacles (façade, retour, régie, ampli, basse, infra basse).

– pédagogie auprès des habitants pour une harmonisation des rapports
lieux/riverains.

Les lieux en centre ville ne sont pas les mauvais élèves de la culture, ils sont de bonne volonté et se battent pour la vie des quartiers !

Voulez-vous d’une ville avec un couvre-feu à 19h ? Voulez-vous des artistes qui chuchotent
pour s’exprimer ? Voulez-vous d’un centre ville mort et mis sous silence dans les bars, café concerts, lieux associatifs ?

Les cafés concerts ne sont pas « des centrales nucléaires en centre-ville »,
comme a pu le dire M. Ritter, Directeur de L’Ecologie Urbaine !

MYSPACE.COM/RUPTURE2013

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d’informations sur le Collectif Rupture 2013…

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