Carte blanche à Philippe Cote : Cinéma visionnaire, cinéma poétique

La revue Dérives et le Nouveau collectif de cinéma pas encore nommé présentent …

Carte blanche à Philippe Cote : Cinéma visionnaire / cinéma poétique, Cinéma de l’humain et de sa quête

File created with CoreGraphicsPhilippe Cote a réalisé près de quatorze films depuis 1998, montrés dans des
festivals et différents lieux à Paris, en province et à l’étranger. Il est l’un des membres fondateurs de la coopérative L’ETNA, un laboratoire artisanal fondé en 1997.

Ce cinéaste, à la démarche sensible et radicale, a travaillé essentiellement le motif du corps, la matière, la lumière et la couleur selon des techniques qui vont du film sans caméra, au
re-filmage artisanal, en passant par la peinture sur pellicule. Son cinéma s’oriente depuis peu vers une approche poétique du documentaire.

Dimanche 15 Novembre à 20h30 – Prix libre
à l’Atelier des Canulars, 91 rue Montesquieu, 69007 Lyon
Métro Saxe-Gambetta

Programme :

THE VISITATION de Nathaniel DORSKY
2002 / 16 mm / coul / silencieux / 18’ 00
« « The Visitation » est une ouverture graduelle, une arrivée à proprement parler. Je sentais la nécessité de décrire un événement, pas spécialement d’un temps et d’un lieu, mais d’une
révélation dans son propre psychisme. La place de l’articulation n’est pas tellement dans celle de l’image comme information, mais une réponse du coeur au côté poignant des coupes.» 

SÉDIMENTS de Philippe COTE
2004, 16mm couleurs et nb, silencieux, 18mn
Captation intime et tactile du monde extérieur à travers sa matière originelle (eau, terre, ciel, lumière) dans le temps d’un regard, d’une présence.

EVERGREEN de Robert Todd
2006 / 16mm & super 8 > 16mm / coul / son / 15’30
La lumière et la couleur construisent progressivement la vie florale d’un parc urbain. Une femme peint au milieu, en utilisant des pétales à la fois comme des pigments et comme des brosses. Les
mouches se rassemblent pour boire dans le papier. Le ciel frémit dans le reflet d’une rivière, tandis que les ombres et les silhouettes humaines suivent le mouvement des conteneurs dans le port,
au milieu de la vacarme croissante de la machinerie. Les conteneurs se déplacent et prennent de la place pour revendiquer leur position dans un environnement architectural accueillant. La nature
prend sa maigre place à leurs côtés. Les oiseaux tourbillonnent par dessus.

DES NUAGES AUX FÊLURES DE LA TERRE de Philippe COTE
2007, super 8 couleurs et nb, silencieux, 18mn

« Monts noirs monts blancs en miroir – Puissance du gris nuances des commencements – Cîmes – Regards tendus corps de la lumière silhouettes furtives – Le bleu soudain l’étoile à la lucarne –
On peut ouvrir grand les paupières.»  Catherine Bareau

IN THE STREET de Helen LEVITT
1952 / 16 mm / n&b / sonore / 16’ 00

Ce documentaire urbain a pour sujet les enfants de l’Upper East Side à Manhattan. Les rues sont pour eux un terrain de jeux, de batailles et un théâtre. Les photographes Levitt, Loeb et Agee, qui
avaient déjà travaillé ensemble auparavant dans The Quiet One, ont réussi à capturer la sensation de l’énergie de la rue au moyen d’une série de gestes : un défilé de jeunes enfants portant des
masques et se battant ; des vieilles femmes observant le monde de leur porte, des jeunes filles attendant nerveusement leur rendez-vous. La photographie est surprenante de candeur, grâce à
l’usage d’un oeilleton désaxé qui permettait de ne pas interférer avec les personnes filmées.

KALIGHAT FETISH de Ashish Avikunthak
1999 / 16 mm / coul-n&b / sonore / 22’ 00
Ce film traite de la dualité associée à la vénération de Kali, déesse de la ville de Calcutta.
Il fouille dans les couches subliminales de la conscience, soulignant le rituel du culte de Kali.

BLACK AND WHITE TRYPPS NUMBER THREE de Ben RUSSELL
2007 / 16 mm / coul / sonore / 11’ 30
Tourné pendant un concert du groupe de Rhode Island « Lightning Bolt »


www.etna-cinema.net/cote.php

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