7 projections pour Quais du Polar à l’Institut Lumière | 31 mars – 2 avril 2017

Quais du polar, l’indispensable festival lyonnais, sera de nouveau à l’Institut Lumière cette année, pour un week-end cinéma et polar, concocté par les auteurs eux-mêmes. Ron Rash, Michel Pastoureau, Ivan Jablonka, Juan Thompson, Hervé Le Corre, Eva Joly : du 31 mars au 02 avril, les invités prestigieux de Quais du polar viendront présenter un film de leur choix, film coup de cœur. Bienvenue à eux !
 
Voici le détail de la programmation. Je suis à votre entière disposition pour plus de renseignements concernant ces séances ou toute autre partie de notre programmation.
 

Vendredi 31 mars

20h30 En présence de Ron Rash

La Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955, 1h33, N&B)

À sa sor tie de prison, un psychopathe s’immisce dans une famille, sous les allures d’un prêcheur, pour découvrir la cachette d’un butin, connue des seuls enfants… Film unique de l’acteur Charles Laughton, une œuvre culte, noire et poétique.

 Auteur de poèmes, nouvelles et romans (Grand Prix de littérature policière pour Une terre d’ombre, Seuil, 2014), l’auteur américain Ron Rash a publié en 2016 Le Chant de la Tamassee, Seuil.

 

Samedi 1er avril

15h En présence de Michel Pastoureau

Le Rouge et le Noir de Claude Autant Lara (1954, 1h53, N&B)

Le modeste mais ambitieux Julien Sorel devient le précepteur des enfants de M. de Rênal. La belle Mme De Rênal le trouble… Le roman de Stendhal adapté au cinéma, avec Gérard Philippe et Danielle Darrieux.

Historien, spécialiste des couleurs, directeur d’études émérite à l’École pratique des hautes études, Michel Pastoureau vient de publier Rouge, Histoire d’une couleur (Seuil, 2016).

 

17h45 En présence de Ivan Jablonka

Le Troisième Homme de Carol Reed (1949, 1h44, N&B)

Dans la tourmente de l’après-guerre, un Américain cherche son ami disparu à Vienne… Palme d’Or 1949 pour cet classique du film d’espionnage, avec Orson Welles, Joseph Cotten, Alida Valli. Elu plus grand film du siècle en Grande-Bretagne par nos confrères du British Film Institute !

Éditeur, professeur d’histoire à l’Université Paris 13, son livre Laëtitia ou la fin des hommes (Seuil, 2016) a reçu le prestigieux Prix Médicis et le Prix littéraire du Monde.

 
  20h30 En présence de Juan Thompson

Las Vegas Parano de Terry Gilliam (1998, 1h58, coul)

L’épopée hallucinatoire, à bord de leur décapotable, du journaliste Raoul Duke et de son avocat, dit le Docteur Gonzo… D’après le livre culte de Hunter S. Thompson, avec Johnny Depp et Benicio del Toro.

Juan Thompson vient de publier son premier ouvrage, Fils de gonzo, témoignage et nouvel éclairage sur l’œuvre de son père Hunter S. Thompson.

 

Dimanche 2 avril

14h30 En présence de Hervé Le Corre

Killer Joe de William Friedkin (2012, 1h42, coul)

Un petit dealer doit trouver 6 000 dollars pour sauver sa peau. Comment ? Une arnaque à l’assurance vie de sa propre mère peut-être ? Killer Joe est appelé à la rescousse… Un thriller électrisant avec Matthew McConaughey et Emile Hirsch.

Hervé Le Corre (Les Cœurs déchiquetés, Rivages, 2009), considéré comme l’un des grands auteurs de polars français, vient de publier Prendre les loups pour des chiens (Rivages, 2017).

 

17h En présence de Eva Joly

Plein soleil de René Clément (1960, 1h55, coul)

Tom Ripley est chargé par les parents de son ami Philippe de le ramener d’Italie où il s’est enfui. Les deux amis se retrouvent près de Naples… Un grand classique français, extraordinairement mené, inquiétant, avec Alain Delon, Maurice Ronet, Marie Laforêt.

Eva Joly, députée européenne, engagée pour l’environnement et contre la corruption, célèbre juge des affaires Elf et Bernard Tapie, publie avec Judith Perrignon French Uranium (Arènes, 2017).

 

19h

La Main au collet d’Alfred Hitchcock (1955, 1h46, coul)

Robie, ancien gentleman cambrioleur surnommé “Le Chat”, vit sa retraite sur la Côte d’azur. Mais une série de vols et de cambriolages portant sa marque le font soupçonner et le forcent à mener l’enquête…

Troisième et dernier film avec Grace Kelly, en duo avec Cary Grant, qui n’avait pas tourné depuis trois ans. Grace Kelly vécut un tournage particulièrement heureux, délaissant la méthode de l’Actor’s Studio pour celle d’Hitchcock, basée sur la personnalité de l’acteur.

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