Il n’y a pas de thème ni aucune préférence de durée (court ou long métrage), de genre (documentaire,
essai, expérimental, fiction, animation) ou de support (pellicule, vidéo).

Tous les types de réalisation (individuelles, collectives, d’ateliers, d’école…) sont les
bienvenus.

Face à la profusion des courts métrages de fiction que nous recevons, nous rappelons cette année, que
ceux-ci doivent s’inscrire résolument dans une démarche de recherche et d’expérimentation.

Date limite d’envoi : 30 juin 2007

Sélection sur DVD de préférence

fiche d’inscription et réglement à télécharger sur le site internet www.inattendus.com et à renvoyer par courrier et par email

Au fil des années, nous avons essayé, aux Inattendus, de faire vivre des films que l’industrie de la télévision et du cinéma prend peu en compte.

Il nous a toujours paru difficile de désigner ces œuvres. On a dit « hors normes, marginales, expérimentales » ;
définitions imparfaites, nous le savions, tant leurs origines, leurs drôles de genres et tout ce qui motive leur existence relèvent, presque à chaque fois, d’expériences singulières
qu’elles soient individuelles ou collectives.
Pourtant nous avons le sentiment que ces films, si différents soient-ils, peuvent tenir dans une même main. Sans doute parce que pour exister ils ont dû contourner les mêmes obstacles et
travailler dans les mêmes économies précaires. Mais nous n’avons jamais pensé pour autant qu’il suffisait qu’un film soit autoproduit ou tourné et monté numériquement pour qu’il soit
engagé dans un processus de recherche ou qu’il se démarque du formatage ambiant.

S’il n’est pas confirmé que la seule prolifération d’outils numériques fait naître plus de talents, il est par contre
certain que tout réalisateur pour continuer à vivre ou survivre de son métier doit travailler un peu plus seul qu’avant, assurant bien souvent lui-même le cadre, la prise de son, le
montage et la production.

Pour certains qui ont toujours pratiqué le cinéma dans une grande indépendance artistique, cet état de fait a changé
peu de choses. Pour d’autres qui pensaient le cinéma comme un art collectif, cette situation nouvelle a été vécue comme une obligation imposée par un contexte économique plus rude, les
aides privées ou publiques devenant dans le même temps de plus en plus inaccessibles et précaires.
D’où la nécessité d’inventer de nouvelles stratégies pour s’assurer une visibilité, d’imaginer d’autres formes d’action commune.

Les éditions précédentes des Inattendus nous ont donné l’opportunité de rencontrer d’autres structures, en
France et à l’étranger, animées par ces mêmes questions liées à la production et à la diffusion de ce cinéma réalisé hors industrie. La réflexion et les débats nés de ces rencontres se
poursuivront en 2008.

Depuis ses origines en 1997, le festival Les Inattendus s’efforce de donner à voir ces films en respectant
leurs formats, leurs durées et leurs supports (vidéo, pellicule), en veillant aussi aux bonnes conditions visuelles et sonores de leur projection.
Si les technologies numériques permettent de recevoir de plus en plus d’œuvres dans un contexte solitaire (seul devant son ordinateur, son portable, …), le festival permet d’arrêter un
instant ce flux, provoquant la rencontre entre auteurs, œuvres et spectateurs ; des moments de regards partagés.

Notre inscription à la Guillotière, ce quartier populaire au cœur de Lyon, les ateliers de cinéma, les projections que
nous y organisons tout au long de l’année, nous permettent de nous adresser à un public diversifié, d’amateurs, de spécialistes et de curieux.

Grâce à ce maillage de réalisateurs, de structures ou d’associations amies et de publics, le festival devient tous les
deux ans et pour quelques jours un lieu de rencontre, de discussion, de débat, d’échange et de fête.

Les Inattendus

courrier/mail : BP
1117 – 69202 LYON cedex 01, FRANCE

telephone/fax : 00-33-(0)4 78 61 71 18

les-inattendus@club-internet.fr

www.inattendus.com